Les premiers résultats chez l’animal montrent des perturbations métaboliques. Des chercheurs de l’Inra, en collaboration avec l’Inserm, ont étudié chez la souris les effets d’une exposition orale chronique à un cocktail de pesticides à faible dose. Les résultats montrent pour la première fois in vivo des perturbations métaboliques différentes selon le sexe. En effet, les mâles exposés aux pesticides prennent du poids et deviennent diabétiques. Les femelles sont protégées de ces effets mais présentent d’autres perturbations. Ces résultats viennent d’être publiés dans la revue Environmental Health Perspectives. Ils apportent notamment des arguments en faveur d’une plausibilité d’un lien pesticides-santé et confortent les résultats épidémiologiques récents montrant une relation inverse entre une consommation importante d’aliments issus de l’agriculture biologique et la probabilité de développer un syndrome métabolique.