Nous sommes ravis de vous annoncer que le Collectif Nouveaux Champs a noué un partenariat avec Noé !

Noé Biodiversité nous apporte son expertise sur la biodiversité et nous accompagne pour établir un diagnostic chez nos producteurs engagés en Zéro Résidu de Pesticides.
Nous devenons également adhérent du club AGATA (AGroAlimentaire et Transition Agroécologique) qui réunit des entreprises engagées pour construire des projets communs autour de la protection de la biodiversité et l’alimentation.

Le 28 juin 2022 s’est déroulé l’Assemblée Générale du Collectif Nouveaux Champs à Paris, au sein de l’Académie d’Agriculture de France, haut lieu chargé d’histoire.
Nous avons eu le plaisir de retrouver nos adhérents afin de clôturer l’année 2021 ainsi que d’échanger sur les perspectives d’avenir.
Différentes thématiques animées par plusieurs intervenants ont été abordées :

– L’intervention d’Interfel – Association Interprofessionnelle des fruits et légumes frais présentée par Dragana Miladinovic (chargée d’études) abordait les dernières tendances conso ainsi que l’étude sur la perception positive de l’allégation Zéro Résidu de Pesticides, réalisée fin 2021.

– L’intervention de Transgourmet France, présentée par Pauline MATHY (responsable marketing) et Alexandra Pietri (responsable RSE) reposait sur les perspectives de développement du label Zéro Résidu de Pesticides vers le circuit grossistes/restauration (EGalim 2).

– L’intervention d’Intermarché présentée par Jean-Camille Laurent (responsable achats fruits&légumes) mettait en avant la progression de l’offre fruits & légumes Zéro Résidu de Pesticides en magasins et les axes d’améliorations à mener par filière.

– Enfin, l’intervention d’AGROMOUSQUETAIRES présentée par Nuria MACIAS (directrice développement durable) traitait l’Émergence de vins Zéro Résidu de Pesticides et les perspectives de développement vers d’autres univers (épicerie, surgelés etc)

Nous remercions les adhérents et les intervenants pour cette journée de partage et d’ouverture. Nous continuons d’avancer ensemble, à l’année prochaine !

Le Collectif Nouveaux Champs et la Chambre d’Agriculture de la Gironde ont décidé de collaborer dans le but de favoriser le développement de la démarche « Zéro Résidu de Pesticides » dans la filière viticole en ciblant plusieurs axes de travail :

– Accompagnement par la Chambre d’Agriculture de la Gironde de viticulteurs indépendants dans la construction des itinéraires technique pour atteindre l’objectif de « Zéro Résidu de Pesticides » et dans la mise en place du cahier des charges et du référentiel du Collectif Nouveaux Champs.

-Promotion de la démarche « Zéro Résidu de Pesticides » par les techniciens conseil de la Chambre d’Agriculture de la Gironde.

-Accompagnement par le Collectif Nouveaux Champs sur le développement commercial des références portant le label « Zéro Résidu de Pesticides ».

Ce club réunit aujourd’hui 4 entreprises engagées dans une vision de progrès pour l’agriculture française. Des acteurs concrets de cette “troisième voie agricole” qui émerge auprès des consommateurs, en particulier en développant la promesse “Zéro Résidu de Pesticides”.

“Les nouveaux labels tiennent leurs promesses”
C’est le titre du dernier dossier de “Que Choisir” qui a analysé bon nombre de nos produits “Zéro Résidu de Pesticides” : des tomates, des oignons, des carottes, des pommes, du poireau, du jus de pomme et du vin.
Julie Sabourin, notre responsable technique, a été interrogée et a répondu à toutes les questions des journalistes pour leur permettre d’interpréter le plus clairement possible leurs résultats.
Nous sommes très heureux que l’engagement et tout le travail des producteurs soient ainsi prouvés et reconnus publiquement, par un média indépendant !
Nous vous invitons à lire tout le dossier dans le numéro de septembre, disponible en ligne et en kiosque.

De nombreux labels permettent aux vignerons de cibler une certaine clientèle et d’évoluer dans leurs pratiques. Exemple à la cave coopérative de Puisseguin-Lussac-Saint-Emilion qui jongle entre les différentes certifications

Les étiquettes de bouteilles de vins, voire de cartons de vrac, se parent désormais de labels qui en disent beaucoup sur la volonté des viticulteurs de s’adresser à des clientèles spécifiques. Chez les Vignerons de Puisseguin-Lussac-Saint-Emilion, une cave coopérative regroupant 165 professionnels sur environ 900 hectares et affichant une production de quatre à cinq millions de bouteilles chaque année, l’obtention de plusieurs de ces labels est devenue une nécessité commerciale et sociétale sur laquelle elle investit un paquet d’heures de travail.

Les non-initiés peuvent facilement s’y perdre, dans ce dédale des certifications qui n’en finit plus de s’allonger, et qui ouvre désormais à une sévère concurrence entre elles. Il y a les bios (AB), biodynamie (Demeter, Biodyvin), nature (Vin méthode nature) ou celles de l’agriculture raisonnée (Terra Vitis, HVE, Agri confiance ou Zéro résidu de pesticides).

« Malgré une année 2020 très complexe, le label “zéro résidu de pesticides (ZRP)” poursuit son développement à un rythme soutenu », indique le collectif Nouveaux Champs, porteur de cette marque créée en 2018.
En mars 2021, la démarche réunit 60 adhérents issus des filières fruits et légumes et vin, mais aussi de la transformation puisque de nouveaux aliments ont fait leur apparition. Au sein de la filière fruits et légumes, les adhérents du collectif pèsent environ 25 % de la production totale française.
Les six derniers adhérents à avoir rejoint le collectif sont Ardo (légumes surgelés), Domaine Uby (vin), Acquette (oignon, échalote, pomme de terre), Domaine Terra Vecchia (vin), Saveurs du Midi (ail, oignon, échalote) et Fiée des Lois (vin). Dix adhérents dépassent la barre des 5 % de leur chiffre d’affaires total en « zéro résidu de pesticides ».
Les entreprises adhérentes proposent, à elles toutes, un panel de 36 aliments garantis « zéro résidu de pesticides », les plus représentés en volume étant la tomate, l’oignon et la carotte. Ce sont ainsi 155 références qui sont disponibles sous le logo commun.

Le label ZRP (Zéro Résidu de Pesticides) est un nouveau label qui a été créé en 2018. Répondant de façon bien identifiée aux interrogations du consommateur, il serait moins contraignant que le bio, et monte en puissance dans la viticulture.

Gilles Bertrandias, Directeur des Paysans de Rougeline, explique qu’en 2014, “les consommateurs ne comprenaient pas le concept de l’éco-serre dans laquelle étaient produites des tomates. 5 allégations sur le mode de production écologique, c’était trop. On a donc travaillé sur une seule allégation : le zéro résidu de pesticides. Les fraises ont été le premier produit et on est arrivé à un fort pourcentage de produits vendus”. Puis, quelques acteurs de la filière agricole se sont montrés intéressés et, en septembre 2017, sept entreprises productrices de fruits et légumes décident de travailler, “en élargissant le champ d’application”. Cela débouchera, en février 2018, sur la création du collectif Nouveaux Champs dont Gilles Bertrandias est le président, et du label “Zéro Résidu de Pesticides” (ZRP).

En 2020, le chiffre d’affaires des 60 adhérents du collectif Nouveaux Champs, situés principalement dans le sud de la France mais qui a essaimé un peu partout y compris dans l’Ouest, a progressé de 24 % à 115 millions d’euros dans la vente de 83,3 millions de barquettes et sachets avec le label « Zéro résidu de pesticides » (ZRP), a indiqué ce mercredi 10 mars 2021 le président du collectif Gilles Bertrandias, directeur général du producteur Rougeline.

Nouveaux Champs a vu le jour en 2018 pour développer une « troisième voie » entre le conventionnel et le bio, et répondre au marché.

Le 6 janvier dernier, Yoann Alarçon a fait part sur Twitter de sa première décision en tant que Directeur des Produits Frais et Traditionnels chez Carrefour visant à supprimer l’offre de fraises en janvier dans l’ensemble des magasins de l’enseigne.
Une décision symboliquement forte qui n’a pas manqué de faire réagir et qui émane de la volonté de Carrefour de répondre aux besoins de sa clientèle. « J’ai supprimé les fraises de nos magasins en janvier d’une part pour faire plaisir à nos clients, en quête de plus de fraîcheur, mais également pour les sensibiliser à l’importance de consommer localement.